Recette du vinaigre de vin

Le vinaigre résulte d’une fermentation du vin ou d’un variant alcoolique. On retrouve aujourd’hui le vinaigre issu d’une préparation industrielle et celui de fabrication artisanale. Si cette dernière a gardé ses vertus thérapeutiques et bienfaisantes de toujours, on ne pourrait pas dire de même du vinaigre industriel. Et même si le processus requiert un temps considérable, cela en vaut largement la peine. De plus, le procédé est un jeu d’enfant.

Le vinaigrier : indispensable pour préparer son vinaigre de vin

Le choix du vinaigrier reste déterminant dans la préparation du vinaigre. La raison ? C’est à l’intérieur de ce récipient que tout le processus se déroule. Et on pourrait déjà appréhender de ce fait qu’il y ait certaines conditions en ce qui concerne son choix. En effet, c’est bel et bien le cas. D’abord, on a la possibilité de prendre toutes sortes de matériaux. Par exemple, il y a la faïence, le grès, la céramique, la terre cuite ou le bois de chêne… On peut émailler, vernisser ou décorer n’importe comment l’extérieur, mais l’intérieur doit impérativement rester vierge. Ensuite, on est tenu de placer une ouverture munie d’un robinet vinaigrier. Cela permet d’éviter d’ouvrir à plusieurs reprises le récipient. Ce qui va déstabiliser le vinaigre mère et interrompre le processus. Enfin, en ce qui concerne la capacité du vinaigrier, un récipient de 5 litres au moins convient le mieux. Dans ce cas, on obtiendra 2 à 3 litres de vinaigre de vin car il ne faut pas remplir le tiers du récipient.

La mère de vinaigre : un composant tout aussi important dans le processus

La mère de vinaigre est celle qui se rapproche le plus d’un catalyseur dans la préparation de vinaigre. Donc, elle constitue un composant important. Seulement, on est tenu de savoir que préparer du vinaigre sans cette dernière reste possible. On pourrait de ce fait se demander quel est son rôle. Pas de panique, on a la réponse. En fait, il s’agit d’une pellicule gélatineuse qui se forme à la surface du liquide. Elle doit couvrir entièrement cette partie pour optimiser le rendement. Lors de la réaction, son rôle est de faciliter la liaison entre l’oxygène dans la partie vide du récipient avec les composants du vin. Et il reste important de vérifier son épaisseur de manière régulière. Par contre, si on choisit une fermentation sans la mère, on a le choix entre plusieurs préparations. Des exemples, on peut le préparer à partir de vinaigre non pasteurisé, à partir de bon vin et de vinaigre pur ou à chaud.

Les règles à respecter pour réussir un bon vinaigre

On sait déjà qu’un vinaigre fait maison dépasse de loin à bien des égards le vinaigre industriel. Que ce soit par rapport aux arômes ou aux différentes vertus, le vinaigre artisanal n’en manque pas. Et ce, à la différence du vinaigre issu d’une injection d’air et d’ensemencement (procédés modernes). Mais pour assurer cela, on doit prendre en compte certaines règles. D’abord, il ne faut pas oublier que quand on dit bon vinaigre, on se réfère à un bon vin. Et en fonction de son âge, on a la possibilité de déterminer la durée du processus. Plus le vin est jeune, plus la réaction s’effectue rapidement. Ensuite, on est tenu de garder le vinaigrier dans un espace bien aéré, sec et avec une température au-delà de 20 °C. Et on est dans l’obligation d’ouvrir le couvercle pour laisser respirer la préparation des fois. Si possible, on s’abstient de déplacer le vinaigrier. Par ailleurs, quand on effectue un prélèvement, il s’avère plus convenable de ne pas prendre plus de 1 litre de vinaigre. Enfin, au fil du temps, il reste préférable d’extraire une partie de la mère. Celle-ci augmente en proportion au cours de la réaction.